Quand nous aurons mangé la planète
Bref résumé

"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l'argent ne se mange pas."

C’est de ce proverbe indien dont Serres s’est librement inspiré pour créer un album hors du commun postulant sur les dangers qui guettent l’humain s'il continue avec ses pratiques actuelles. Et par pratiques actuelles, Serres, avec la plume provocante qu'on lui connait, fait référence à la surpêche, à la surconsommation de l’eau, à la déforestation, à la pollution atmosphérique... Disons simplement que la réflexion s'axe essentiellement autour de la surexploitation-de-nos-ressources-qui-pourtant-sont-indispensables-à-notre-survie! Le postulat qui brode l'oeuvre est simple : bien que l’homme puisse avoir en poche de l’argent, s’il a épuisé tout le reste, à quoi bon lui sert tout ce pouvoir monétaire... . Il ne nous restera que de l’argent, mais l’argent ne se mange pas. Il ne nous restera que de l’or, mais l’or ne se respire pas.

Référence

Serres, A. et Bonanni, S. (2009). Quand nous aurons mangé la planète. Édition Rue du monde.

Analyse littéraire